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Reconquérir son apparence…………………………

Publié le 28 février 2015 par pmx

L’heure est venue de dessiner  soi-même son « apparence », sans influence médiatique normative, aliénant, fixant et figeant notre expression unique, secrète, temporelle et non codable. Enfin redevenir Soi, en cultivant une « sobriété esthétique heureuse », choisie, enrichie d’une intériorité vibrionnante, mettant en déroute les faussaires d’une beauté soumise.

« La vraie Beauté est celle qui va dans les sens de la Voie, irrésistible marche vers la Vie ouverte, excluant la beauté comme outil de tromperie ou de domination » écrit François Cheng.

Article développé dans la rubrique SOCIOLOGIE, sous le titre : Overdose Esthétique : SKIN DETOX.

Patrick Moureaux

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POUR UNE POLITIQUE ADAPTATIVE !

Publié le 11 novembre 2014 par pmx

 

 

 

 

Les capacités de coopération  auraient permis à l’Homo sapiens de devenir une espèce animale dominante sur Terre. Malheureusement une variante  émergea au sein de notre hexagone, homo politicus, dotée d’une capacité prédatrice singulière et absolue sur ses propres congénères. Elle demeure campée sur sa canopée originelle, protégée, dorée, et n’osant en aucune circonstance  descendre dans la savane du citoyen-sapiens, ô combien risquée. Elle s’organise en « tribus », clans, castes, réseaux, tous connectés  pour virtualiser une organisation extensive et expansive. Le système s’est « Orwellisé »  insidieusement dans une organisation hiérarchique  verticale, monolithique, idéologique, mimétique, génétique, mais aujourd’hui archaïque, obsolète et  délétère. 1984 c’est déjà maintenant !

Cette variété mutante a façonné  unilatéralement un biotope socio-anthropologique  figé, pillé, maltraité ; momifiant toute métamorphose salvatrice proposée par la réflexion plurielle, collective, massive, par le reste  du troupeau  parqué dans un enclos de soumission. Les projets évolutifs darwiniens  de gouvernance de l’espèce sont exprimés et édités par cette autre branche, horizontale, innovante et vibrionnante, mais non entendue, non reconnue. Notre  fossilisation sociétale  prématurée est assurée, organisée par ce pouvoir vertical, qui propose une seule et unique  thérapie collective ciblée sous le nom de réforme, médicament politique placébo  à la date de péremption dépassée depuis moult temps.  Il clame notre  résistance thérapeutique pour se soustraire  aux effets secondaires générés par une incompétence reproductible, sans rivale. Alors il invente des peurs, des imaginaires contagieux perfusés en continu par les flux magmatiques clonés  des médias. Nous sommes plongés dans l’océan des « immédiatetés successives », additives, addictives, nous diluant dans notre temps collectif. Le citoyen-sapiens s’est naturellement doté depuis ses origines : « d’empathie constructive », de « sobriété  volontaire », d’esprit collaboratif, de facultés adaptatives, de «  bon sens ». Toutes ces fonctions  acquises  dans le temps  et collectives  contribuent à sa survie. Il met tout en œuvre pour  ne pas être dirigé vers « l’abîme », dirait Edgar Morin. Il n’est pas « déclinologue » dans son  essence originelle, il est évolutif et constructeur. Il se situe  aux antipodes  de l’immobilisme de l’esprit décisionnel, demeuré bloqué sans  avoir encore atteint le stade de la bipédie pensante pratique. Oui, le poids himalayesque des diplômes dorés, garnis, choisis,  imposés, transmis, intimistes, donnés, offerts, freinent toute vélocité adaptative de cette catégorie, et la propulserait vers une extinction programmée. Auto-élimination, peut-être rédemptrice ou fatale pour le groupe ? Oui, en tout état de cause,  notre issue  favorable passera par   la «  co-évolution »  de toutes les entités physiques qui se délesteront de toute « étiquette idéologique » nuisible et inutile. Ce sera un élément moteur et fédérateur d’une évolution choisie, adaptative, collective et non destructrice. Le curseur des forces motrices entre la réflexion verticale et la décision horizontale doit impérativement  être corrigé, équilibré en les combinant sans clivage  de façon durable.

A quand « un paléoanthropologue dans l’entreprise »1 France ?

1 Pascal Picq. Un paléoanthropologue dans l’entreprise. Editions Eyrolles

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VOUS AVEZ DIT ADDICTION !

Publié le 26 juin 2014 par pmx

L’addiction est une nouvelle empreinte comportementale des temps postmodernes? Nos attitudes seraient-elles dépendantes du biotope sociétal dans lequel l’Homo sapiens contemporain tente de survivre  et de se frayer un chemin darwinien, salvateur pour son devenir ?L’addiction ne naît pas spontanément, elle n’est pas issue du seul hasard. Elle vous nappe lentement et insidieusement de ce magma qui vous enkyste dans une spirale consumériste, non maîtrisable et à haut risque sanitaire.

L’addiction est plutôt connue dans sa composante chimique (drogues, alcool, tabac, etc.) mais moins exprimée dans sa version comportementale (cyberdépendance, addiction aux jeux, et dans notre cas particulier addiction solaire) Cette thématique est développée dans l’onglet  anthropologique « addiction solaire ».

Patrick Moureaux

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ADDICTION AU PEOPLE, OVERDOSE MEDIATIQUE!

Publié le 26 juin 2014 par pmx

 

Il est stupéfiant de lire la presse régionale au lendemain du festival du livre  2014 en Bretagne à Vannes le week-end du 20-21-22 juin. Les commentaires étaient clonés et artificiellement ciblés sur une baisse  chiffrée des visiteurs à ce salon. Tous les textes vantaient l’éloge du chiffre : baisse de la fréquentation, diminution de la vente des livres, diminution des recettes.

A  aucun moment, il était fait allusion à la richesse des échanges exprimés à travers ces deux jours de  salon du livre entre les auteurs, les lecteurs, et les libraires. Et qui plus est tous les spots furent concentrés sur les auteurs « people ». Je les  félicite et  respecte  leur talent littéraire reconnu et vital.

Mais il me paraît de bon aloi aussi, de préserver et de transmettre cette osmose intellectuelle, cette liberté d’expression pour  tous et avec tous. La presse  se situe aux antipodes de son rôle initial,  elle bloque l’accès à la parole à cette frange culturelle méconnue, contrainte au silence, non entendue, non écoutée, non lue, non vue. La presse participe à cette exclusion consentie et organisée.

Nous pourrions imaginer un scénario addictif où la presse serait le dealer de people, propulsant le lecteur dans cette spirale  de domestication, de soumission consumériste et dépendante, non maîtrisable en évinçant cette horizontalité  non moutonnière, dotée  de cette vibrionnante innovation tant au niveau des idées, du style, et de la réflexion.

Nous amorçons un carrefour évolutif, anthropologique et sociologique. Assistons-nous à la « finitude »  de la presse dans son expression contemporaine ? Commence-t-elle son stade de fossilisation?

À nous de connecter, d’inter-connecter cette richesse intellectuelle méprisée, dissidente et résistante  à cette « bien-pensance » académique hexagonale  qui reste campée dans sa canopée protégée, et n’ose descendre dans la savane  citoyenne déjà en route vers la »  métamorphose  » dirait Edgar Morin !

Patrick Moureaux

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Peau et Couleurs

Publié le 11 mai 2014 par pmx

http://www.festivalphoto-lagacilly.com/historique/edition-2007/hans-silvester-agence-rapho

Le Soleil a été un élément déterminant dans l’apparition de la VIE sur Terre et  a catalysé notre chronobiologie Darwinienne, notre évolution biologique, nos flux migratoires. Le Soleil nous a SCULPTE génétiquement et morphologiquement à distance. Le Soleil est un puissant facteur de diversité chromique visible, mais c’est le grand fauteur de la discrimination ethnique et sociale.

Le Soleil représente un véritable besoin physiologique primaire et probablement génétiquement codé à l’instar des autres besoins vitaux, la faim, la soif. L’Homme a sauvé sa Peau grâce à sa Peau dirait Jean –Marc Bonnet-Bideau Astrophysicien au CEA. Je vous invite à lire le travail réalisé par Mr Rénier pilotant le site Les Hominidés :http://www.hominides.com/html/dossiers/peau-poils-prehistoire.php.

Que cette lecture contribue à décoder notre lien anthropologique  articulant, le Soleil, la Peau et la diversité de sa palette de couleurs et qu’elle vous dote d’un regard ouvert et salvateur pour tout lien inter-humain.

Patrick Moureaux

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Métamorphose, ou Effondrement ?

Publié le 02 avril 2014 par pmx

Néandertal et Homo Sapiens

Musée Histoire Naturelle de Londres 

« La difficulté fondamentale d’exister du genre humain n’a guère changé et reste un sujet éternel » écrivait Gao Xingjian, prix Nobel de littérature. Nous ne souhaitons pas nous propulser vers «  l’abîme » dirait Edgar Morin ou l’apoptose de notre espèce à l’image de la thèse sur l’effondrement argumentée de Jared Diamond. Je vous invite à une lecture Darwinienne, anthropo-sociologique de notre rôle dans une gouvernance  politique contemporaine et future, en l’adaptant aux contraintes d’un biotope  politique dégradé. L’heure n’est pas à la fossilisation prématurée, mais  à redéfinir notre place dans le pilotage de notre quotidien aussi pluriel soit-il.

La confiance doit être synthétisée à la base, au sein de la diversité de la savane citoyenne innovatrice afin de façonner  en toute cohérence  un projet de vie salvateur pour l’Homo Sapiens des temps postmodernes. Nous sommes soumis aux forces de la girouette changeante  et nous n’optons jamais pour une stratégie durable. Nous restons dans une gouvernance académique, monolithique, mimétique, éphémère, intéressée, électoraliste. Notre défi est triple : économique, énergétique, et écologique. Nous devons re-lié les acteurs de notre quotidien afin de re-définir un projet collectif symbiotique. Bannissons : défiance, méfiance, divergence, opposition, la  non reconnaissance et construisons. Ces attitudes ne coagulent pas « l’être ensemble », il nous faut  tracer notre « voie »  collectivement, apaisés!

Le politique est une entité clonée, momifiée et fossilisante, alors que le citoyen est une entité vivante co-évolutive, in-finie, dotée d’une symbolique complexe infinie, avec une capacité  actuelle auto-évolutive dans un biotope naturel, artificiel, et cyber-culturel. C’est élémentaire, seuls nous sommes que particules, c’est dans la reliance que naît le parfum de notre existence, essence de notre co-évolution. Investissons nous dans une réflexion consensuelle, le « politicien tacticien » doit cesser de fossiliser le sapiens-citoyen innovateur afin que celui-ci  puisse évoluer dans un biotope libéré. Le « bon sens » à la Paul Valéry, doit continuer à habiller toute politique darwinienne vitale depuis nos origines, son absence aujourd’hui nous sera fatale demain. « Ô France!  terre de gloire et d’amour ! si l’enthousiasme un jour s’éteignait sur votre sol ! » écrivait Mme de Staël.

« Sans espoir, l’Homme se consume » Dostoïevski.

Patrick Moureaux

Jared Diamond. Effondrement: Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie. Folio essais

Jared Diamond. Le monde jusqu’à hier: Ce que nous apprennent les sociétés traditionnelles. Gallimard

Edgar Morin. La Voie: Pour l’avenir de l’humanité. Pluriel

 

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Mais où va-t-on ?

Publié le 26 janvier 2014 par pmx

Le Figaro magazine  du 17 janvier 2014 titrait « Mais où va-t-il ? ». Cette trajectoire n’inspire aucun intérêt citoyen. Nous devons plutôt nous interroger sur la nôtre. Mais où va-t-on ? Surtout ne pas répondre aux sirènes qui nous propulsent vers « l’abîme ». Débranchons  collectivement nos perfusions  médiatico-politiques nous distillant en continu, peur, morosité,pessimisme,http://www.youscribe.com/Product/Download/2381269?embed

Délestons nous de cette influence délétère, pour optimiser notre qualité de vie dans notre quotidien, en introduisant des parenthèses de « psychologie positive » (Et n’oublie pas d’être heureux, éditions Odile Jacob , janvier 2014, Christophe André). Cela consiste à produire des petits moments de « bonheur simple », accessibles et gratuits, comme, lecture ( Cinq méditations sur la beauté de François Cheng), musique ( alt-J), échange, marche à pied, méditation, etc. « Le bonheur est dans nous » mais pas ailleurs, nous sommes notre propre chef d’orchestre. C’est à nous d’écrire notre propre symphonie, en harmonie avec les autres. Dé-féodalisons cette « bien-pensance » hégémonique, académique, verticale. (Les nouveaux bienpensants, Michel Maffésoli, éditions Du Moment 2014). Abolissons, méfiance, défiance, division, et bâtissons sur la reliance et l’empathie, optons pour une  » VOIE OUVERTE  » ! Voie horizontale innovante et vibrionnante d’idées et de détermination à s’élever, qui va tracer notre devenir, l’esprit décisionnel a un homme de retard, l’homme postmoderne dirait Michel Maffésoli, est déjà né et en marche.

Patrick Moureaux

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Tweeter, pourquoi ?

Publié le 15 décembre 2013 par pmx

« L’homo sapiens des temps postmodernes évolue dans une société stressante, anxiogène, donc addictogéne. Il est pressé, compressé, oppressé, harassé, phagocyté par sa quotidienneté vampirisante » (1) Il doit secréter ses propres antidotes pour survivre et avancer dans sa savane sociétale déshumanisée et risquée. Savane dans laquelle l’esprit décisionnel perché dans sa canopée protégée, n’ose s’aventurer.

Alors tweeter peut être l’ordonnance adaptée. Tweeter, c’est surfer sur les mots, les idées. Tweeter, c’est tousser, expectorer une réflexion pour tenter d’être lu, entendu et la faire remonter jusqu’à la canopée intouchable. Tweeter, c’est devenir   « ADDICT AU TEXTE » dirait notre cher libraire indépendant. ( http://www.librairiecheminant.com/ ). Tweeter, c’est tisser  une passerelle vers l’autre, les autres. Tweeter, c’est revêtir le costume de l’autre, le temps d’enfiler sur la toile les 14O caractères essentiels. Tweeter, c’est s’inscrire dans cette dynamique horizontale, vibrionnante d’idées, d’initiatives et être évolutif. Tweeter, c’est s’articuler à cette hégémonie décisionnelle verticale fossilisante, afin de la faire vibrer et chuter sur le dur sol de notre savane, moins cotonneuse.

Tweeter, c’est apprendre, attendre, surprendre, rendre, s’entendre, entreprendre, se répandre, émettre, transmettre, remettre, se démettre, intervenir, définir, être, accompagner, entourer, assister, sauver.

Tweeter, c’est paradoxalement injecter un sens  humain à notre « être ensemble », le virtuel au secours de la rencontre  réelle.

Nous évoluons dans cette mouvance, alors sachons positiver cette métamorphose sociététale, poursuivons cette « VOIE » et traçons collectivement avec  toute notre «  diversité » le chemin de notre devenir et détournons nous des sirènes nous précipitant vers «  l’abîme ».

Patrick Moureaux

(1) LE SOLEIL DANS LA PEAU  P. Moureaux Robert Laffont 2012

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Vivre, Décider, et Travailler en Bretagne

Publié le 03 novembre 2013 par pmx

Ce slogan résume toute la notion de saturation  à laquelle notre évolution sociale, économique, environnementale est aujourd’hui confrontée. Il faut tracer « la voie » qui nous éviterait de foncer vers « l’abîme » dirait Edgar Morin et qui fomente cette contestation collective, et plurielle.

VIVRE, c’est avancer, s’exprimer, s’organiser dans le moment présent, et ne rien attendre d’hypothétiques lendemains plus radieux tant évoqués  dans la rhétorique politicienne obsolète et décalée. Ce  présentéisme impacte notre quotidien et ouvre le chemin  à cette « société des modes de vie » dirait Jean Viard.

DECIDER, c’est devenir acteur de sa quotidienneté et se délester de l’hégémonie décisionnelle verticale, centralisée, restant perchée sur sa canopée protégée, n’osant pas descendre dans la savane du quotidien des uns et des autres, risquée.

TRAVAILLER, c’est adhérer à cette valeur non accessoire, non mineure, vitale pour façonner le cadre de vie de notre quotidien, tout en la liftant en fonction des circonstances  du biotope « sociétal » ambiant.

BRETAGNE, c’est évoquer la réforme de l’état, en introduisant la notion de la régionalisation, qui se délesterait de la verticalité décisionnelle jacobine, en l’articulant à la société civile plurielle, représentative de cette horizontalité dotée de vitalité et d’innovation.

Une métamorphose « sociétale » s’opère, elle devient visible et lisible et nous fait glisser vers « la société postmoderne et son imaginaire » décrypter par Michel Maffésoli.

Patrick Moureaux

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Non à la Verticalité momifiante et obsessionnelle. Oui à l’Horizontalité émotionnelle et innovante

Publié le 20 octobre 2013 par pmx

Si vous êtes en osmose avec ces propositions vous avez déjà revêtu le costume de « l’homo sapiens postmoderne »(1).Michel Maffésoli en est le procréateur, l’émetteur de ce concept, je ne suis que le passeur, le transmetteur, et j’ose imaginer que vous deviendrez une foultitude de récepteurs et de diffuseurs après la lecture de cet article. La démocratie,  super carburant de notre quotidienneté devient aujourd’hui une anti-phrase. Comment a-t-on spolié le citoyen de ce droit initial et originel à se gérer ? L’organisation sociale contemporaine est obsolète, née des temps judéo-chrétiens fondateurs, mais devenue anachronique et délétère. Une saturation de cette verticalité hégémonique du pouvoir politique, médiatique, et de la connaissance institutionnelle s’infiltre dans notre « être ensemble » et impacte les transformations en cours de nos attitudes. Cette verticalité ne cesse de nous proférer et  assurer des lendemains enchanteurs, encore et toujours plus radieux, grâce au sacro-saint progrès, mythe en cours de métamorphose. Cette verticalité  détient le « savoir dire » et le «  savoir faire », mais ne se sait pas touchée par une cécité et un autisme la plaçant en situation de déconnection absolue par rapport à notre « quotidien pluriel » Elle est fondée sur le pacte républicain protecteur auquel le décideur s’accroche, mais il s’atomise, un contrat social obsolète et un individualisme en cours de revisitation. Le tout habillé par une carapace rationnelle, véritable camisole anti-émotionnelle.

Le citoyen ou l’individu se trouve à un carrefour de sa destinée, un réarrangement dirait JC Guillebaud, une métamorphose pour Edgar Morin, un glissement pour Michel Maffésoli. Il apporte des corrections, un lifting à sa configuration contemporaine. Il s’ancre dans un « présentéisme » en replongeant dans ses racines vitales, et se déleste du poids lourd qu’est l’hypothétique futur imperceptible et consommateur de vie, d’énergie, de vitalité. Il nous consume en nous spoliant de notre chronologie essentielle et vitale représentée par notre quotidien. C’est dans cette puissante horizontalité que nous allons innover et puiser notre vitalité et notre survie. Notre guérison à cette overdose organisationnelle, institutionnelle et décisionnelle passe par ce cheminement, « notre chemin »2 dirait une fois encore Edgar Morin.

La puissance  matérielle se dilue, la réalité s’impose et s’exprime en s’affranchissant de ce carcan social devenant ancestral, pour saupoudrer sa quotidienneté d’un piment « émotionnel », le réveillant ainsi dans un lien sociétal. La société devient désormais plurielle et tribale, ou  chacun retrouve une appartenance symbiotique avec soi, avec l’autre et les autres.

Cette approche horizontale tisse un sentiment de re-liance, aux antipodes de la méfiance, défiance, et opposition clanique tant secrétées par l’hégémonie verticale monolithique, académique, mimétique, voir paléolithique et génétiquement transmissible.

Nous évoluons  vers cette dynamique, ce n’est pas  une OPA, cette métamorphose s’invite  dans une mouvance lisible avec pondération.

L’homme postmoderne qualifie l’individu  doté d’une  solide capacité vitale de résistance, le conduisant paradoxalement sur la « voie » de la guérison. Ce pourcentage et non quantifiable. Malheureusement notre société est anxiogène et donc addictogène et ce à tous le étages de notre vie.  Malheureusement tout individu dépourvu de cet esprit critique s’enkystera toujours plus dans une attitude consumériste plurielle, intense et momifiante, empruntant ici le chemin des pathologies et de la soumission organisée et consentie. Nous optons désormais pour un «  vivre ensemble » tribal témoignant de cette mosaïque « sociétale » ou encore de la «  société des modes de vie «  selon l’expression de Jean Viard.

Alors Osons !(2), nous engager sur  cette «  voie »(3) qui trace le paysage de la postmodernité, nous conduisant ainsi vers cette mutation salvatrice.

Patrick Moureaux

1 Michel Maffésoli. L’homo éroticus, des communions émotionnelles.  éditions    Bourin 2012

2  Patrick Moureaux. Alors Osons ! éditions Amalthée 2012

3 Edgar Morin. Mon chemin. éditions Fayard 2008

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